Anne-Marie Pelletier
Petite de taille… mais grande ambitieuse!
Créer? Cela fait partie de ma vie depuis que je suis haute comme trois pommes. Que ce soit pour dessiner ou écrire des histoires, j’avais toujours un crayon dans ma main. Ce n’est que lorsque je fus haute comme vingt pommes (plus précisément à 15 ans) que je fis entrer monsieur Photoshop et madame Tablette Graphique dans ma vie. Ma passion pour le design graphique a alors commencé! Je suis particulièrement attirée par la schématisation et l’illustration et, plus précisément, le dessin numérique sur Photoshop et PaintTool SAI. Que ce soit une image simplement jolie ou qui a le but de sensibiliser et de percuter, je suis partante pour tous les projets!
Si nous travaillons ensemble, vous aurez la chance d’avoir une collègue persévérante, ponctuelle, résiliente, ouverte d’esprit et en bonus, très drôle (je pense).

- L’industrie du stress
- Une ombre à la vie
- Les villes de papier
L’industrie du stress
L’industrie du stress
Mandat
Concevoir un livre-objet à partir des textes du livre de Frank Berzbach intitulé : Guide de survie psychologique du designer graphique.
Description
Composé d’une pile de feuilles fixées sur une planche de bois à l’aide de vis, ce livre sert de tablette pour écrire et dessiner. Par sa forme, il est la métaphore d’une société en burnout causé par le stress, les heures supplémentaires, la surcharge de travail et la pression d’exceller.
Le projet est classé dans la catégorie « édition ». Cependant, ce sont les illustrations qui sont mises de l’avant. Chacune d’elles représente, de façon métaphorique, un problème créé par la société. Des traits à la main ont été ajoutés à ces illustrations schématisées créant ainsi une dualité présentant à la fois notre côté humain et celui de la machine.
Une ombre à la vie
Une ombre à la vie
Mandat
Dans le cadre du cours d’illustration d’édition, il a été demandé de présenter une bande dessinée originale sur deux pages en plus d’une page couverture sur le thème de la démesure.
Description
À la suite de plusieurs esquisses pour laisser libre cours à l’inspiration, celle retenue n’a pas de dialogue. Il s’agit de silhouettes représentant des moments importants de la vie et à l’intérieur de chacune d’elles, la même image d’un homme travaillant à son ordinateur en train de manquer ces moments importants y figure. Ensuite, plusieurs tests de couleurs et de disposition de la case ont été effectués.
La bande dessinée finale se lit de haut en bas. La vie des silhouettes continue, mais pour celle de l’homme, il n’y a que de petits changements tels que le moment de la journée et une tasse qui s’ajoute sur son bureau chaque fois. Une illustration multidimensionnelle qui met en garde les bourreaux de travail.
Les villes de papier
Les villes de papier
Mandat
En collaboration avec Les Éditions Alto, le mandat était de créer deux illustrations pour la page couverture du roman La ville de papier de Dominique Fortier. Celles-ci devaient être préparées pour une impression en risographie.
Description
Le roman porte sur la vie de la poète Emily Dickinson. Parmi une trentaine d’esquisses, deux ont été retenues.
Le jardin d’Emily : Dans cette illustration aux couleurs douces et chaleureuses, des mots fleurissent. Passionnée de botanique, Emily écrit de nombreux poèmes sur les jardins et les fleurs. Une typographie sans empattement et simple, ressemblant à une écriture faite à la main, reflète le côté humain et sa créativité.
La chambre d’Emily : Au fil du temps, sa chambre est devenue sa demeure, l’endroit où elle se sent le mieux et qu’elle ne veut plus quitter, comme la poésie. Elle vit dans ses poèmes. Dans cette illustration, la chambre est plongée dans une ambiance nocturne. On y ressent un sentiment de sérénité, de douceur, de rêve et de solitude. La couleur de fond beige rappelle le papier. Une typographie imposante, mais simple, permet un équilibre avec l’illustration qui est très détaillée.