The void looks back

La question du regard devient inévitable quand on traite de l’invisible, surtout avec un médium visuel comme l’affiche. L’aspect philosophique de l’invisibilité amène aussi des questions très intéressantes sur la perception des choses qui nous entourent. Est-ce que l’on voit les choses comme elles sont réellement ? Est-ce qu’il y a des choses imperceptibles qui nous observent à notre insu ? Le visuel est né de l’expérimentation, en appliquant de l’encre de chine sur du film. L’encre, en séchant, crée aléatoirement une texture abstraite de fissures dans la matière. La typographie, lisant « The void looks back », rappelant l’idée de quelque chose qui nous épie dans l’ombre, est tracée à la main à partir de ces craquelures, de ces espaces vides. Elle est délibérément difficile à lire, traduisant ainsi l’aspect conceptuel et philosophique de cette phrase, qui paraît invisible au premier regard, mais qui est impossible à ignorer quand on s’y attarde.

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